ATELIERS D’EXPRESSION GESTUELLE

Eh bien voilà qui se fait !
Les ateliers de « danse » se mettent en place.

En partenariat avec L’ARBRE DU DIRE ET DU GESTE, et grâce au partenariat avec la M.J.C. Croix-Daurade (Toulouse), les premiers pas  de préparation ont pu se faire dans de très bonnes conditions (mots rarement entendues depuis plus d’un an).

Vous allez pouvoir vous exprimer avec votre corps autant que l’envie, le besoin, résonnent en vous.

La situation sanitaire imposant des restrictions de contact, le premier atelier -essai gratuit- se fera sur Zoom le mardi 18 mai prochain de 19h45 à 21h maximum.
Pour vous inscrire, merci d’ écrire à : contact(a)arbrediregeste.com

Je ne sais comment vous dire ma joie pour cette nouvelle pousse. Ce chemin longtemps éloigné de moi, alors qu’il fait profondément partie de ma vie,  m’est revenu en plein cœur il y a quelques années.

Dansons ensemble, en sourire et simplicité !

 

BIEN-ÊTRE ou PLAISIR ou BONHEUR ?

Dans quelques jours, ici, des propositions, tentantes j’espère !

Mais, à l’ère du développement personnel, revenons sur quelques définitions de ce cher Larousse (dictionnaire) et de vues philosophiques abordables par tous.

BIEN-ÊTRE :
État agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l’esprit.
 Le bien-être est un état lié à différents facteurs considérés de façon séparée ou conjointe : la santé, la réussite sociale ou économique, le plaisir, la réalisation de soi, l’harmonie avec soi-même et avec les autres.
 À la différence du plaisir ou du bonheur, le bien-être n’a aucune définition concrète et ne peut être évalué que de manière subjective […] Définition de Wikipédia, philosophie

PLAISIR :
État de contentement que crée chez quelqu’un la satisfaction
d’une tendance, d’un besoin, d’un désir.
Définition du Larousse en ligne
  Le plaisir est une sensation agréable recherchée et de courte durée.
Définition de Wikipédia, philosophie Extrait

BONHEUR :
État de complète satisfaction. Une des définitions du Larousse en ligne 
 Le bonheur est un état ressenti comme agréable, équilibré et durable par quiconque estime être parvenu à la satisfaction de ses aspirations et désirs et éprouve alors un sentiment de plénitude et de sérénité. Définition Wikipédia – Extrait

MÉDITATIONS ou LE CORPS DANS L’OUVRAGE ET L’ESPRIT TRANQUILLE

https://www.maplantemonbonheur.fr/les-mains-dans-la-terre-et-lesprit-tranquille

Nous cherchons quasiment tous à calmer nos esprits agités.
Aujourd’hui la science nous apprend que nos cerveaux ne peuvent cesser de fonctionner et de fabriquer des pensées. Bonne nouvelle, nous n’y sommes pour rien !

 

Le piège serait de laisser ledit esprit s’emballer dans des idées polluantes pour nous.

Nombre de thérapeutes, et acteurs du développement personnel, prônent les bienfaits de la méditation. C’est une bonne direction… à plusieurs chemins.

Qu’en était-il de la méditation dans les pratiques européennes laïques par le passé ?
Comment nos ancêtres -sans remonter jusqu’aux gaulois- se vidaient-ils la tête, ? Comment se rendaient-ils la vie plus douce ? Parce que la vie n’était pas moins dure dans ce pays que nous nommons AUTREFOIS, QUAND J’ÉTAIS JEUNE, DU TEMPS DE MES GRANDS-PARENTS.

Vous préparez un repas, vous bricolez votre mécanique auto ou moto, vous confectionnez une carte de vœux, vous soignez vos plantes…
Eh bien vous méditez sans en avoir l’air ! Et peut-être même sans le savoir. Car, alors que vous vous activez, votre cerveau se concentre sur votre ouvrage. Puis, dans des gestes très connus, il va battre la campagne, en des contrées parfois inconnues de vous, et c’est tant mieux, il se repose dans l’évasion.
Vous pratiquez ce qui se nomme aujourd’hui pleine conscience, méditation et évasion mentale (rien à voir avec la fiscale).
Précaution d’usage de la pleine conscience : ne pas en abuser, comme pour tout, cela pourrait vous mener à un certain enfermement sur vous-même, assez inconfortable, et fatiguer votre cerveau.

Ceci n’engage que moi, auteur de cet article, et mon expérience.
M’asseoir pour vider mon esprit de mes angoisses… ÇA M’ANGOISSE !!!
Tricoter, bricoler une lampe, faire de la pâte à modeler comme un enfant, danser… ÇA ME DÉTEND !
Mon rythme cardiaque ralentit, dans la mesure du raisonnable, ma respiration se fait à la fois plus profonde et plus légère, mon cerveau se lave comme un ciel après la pluie.
Donc, vivons, bricolons, jardinons, tricotons, etc. nous n’en serons que plus libres et mieux dans notre vie

 

Du geste naturel à la danse

OIE DANSANTE – ART INUIT

En ces temps nouveaux qui nous limitent dans nos échanges physiques – plus d’embrassade, de poignée de main, de geste de sollicitude – ne perdons pas notre corps, donnons lui la place qu’il mérite. Grâce à lui nous percevons la vie, le monde, la nature, la ville… Grâce à notre corps nous avons des sens qui donnent du sens à notre vie.

DANSER… une destinée ? une peur ? un rêve ?

Si c’est un rêve gardons-le à l’esprit, il est réalisable pour chacun d’entre nous.
IMPOSSIBLE ? Que nenni ! Debout, assis, allongé tout mouvement est une danse dès qu’il exprime ou révèle un sentiment.

La danse DIT là où les mots s’absentent. La danse est énergie, revigorante ou apaisante.
Bref, elle fait du bien !

Selon notre âge nous préférerons notre danse douce, lente, rapide, mordante, sauvage…
Elle peut également nous surprendre, sembler ne rien dire tout en nous saisissant… et nous nous envolons !

 

 

 

 

Bien-être
par les mots & le geste

Un espace pour dire, de tout son corps avec ou sans la voix, ce qui demande à s’exprimer en soi.

Aucun niveau de danse, mime, ou expression corporelle n’est nécessaire.

Dans ces ateliers vous venez- avec une tenue confortable – comme vous êtes.

 

Avec des pointes de Qi Gong, de… ce que j’ai rencontré sur mon chemin.

Pas de prouesse autre que celle d’être soi… Tout un programme sous le signe de la bienveillance et du rire.

Occident – Orient

     

 

 

 

Une petite anecdote contée par Maurice Béjart lui-même dans… J’avoue ne pas me souvenir dans quel document que l’ai lue. Peut-être dans son livre « Un instant dans la vie d’autrui » !?

Maurice Béjart ne pouvait faire de la danse une simple et belle œuvre plastique avec les corps de ses danseurs et danseuses. Il a toujours cherché à donner du sens.

Dans les années 70, il fait un voyage en Inde.
Là, il rencontre un maître yogi et l’interroge sur sa pratique. Ledit maître demande à Béjart pourquoi ces questions. Réponse : la danse ne peut pas être juste un amusement puisque ses débuts étaient liés au sacré.

Le yogi lui demande de quoi se compose les exercices que Béjart pratique et demande une démonstration. Après le premier exercice fait et montré, le maître yogi demande la suite, Béjart enchaîne avec le deuxième exercice d’une barre classique. Le maître ne cesse de lui demander « et après » jusqu’à ce que Béjart ait exécuté tous les exercices. À la fin le yogi regarde Béjart : « Qu’attendez-vous de moi ? De mon savoir ? Vous avez tout ce qu’il vous faut ! C’est très bien, c’est très complet ce que vous faites et demandez à vos danseurs. »

 

Nous avons l’art, en Occident comme en Orient, d’aller chercher ailleurs ce que nous avons chez nous.

En soi, et selon moi, la démarche est louable, elle fait preuve d’un désir de s’ouvrir à d’autres perceptions du monde.

Si nous gardons à l’esprit que nous ne voyons le monde qu’à travers nos filtres personnels et culturels , qu’y a-t-il de plus beau, de plus riche que le métissage ?

Et, tant que cela accompagne notre bien-être, notre développement pourquoi nous en priver ?