Cheminement

CONTEUSE – CHORÉGRAPHE

PAS À PAS…

1959 venue au monde une nuit d’hiver…

1962 déclaration officielle à la famille de mes intentions professionnelles (et oui, à 3 ans !) : « je serai danseuse étoile. »

1966 je prends mon premier cours de danse… Grande émotion ! Grand bonheur !
Ce ne sera pas le dernier. Je passerai,
entre autres, par Rosella Hightower, Reney Deshauteurs, Karine Saporta.

1979 le début de deux années passées au Cours Florent

1981 je donne mes premiers cours de danse…
À Paris et à Toulouse  j’anime des cours et des ateliers de danse contemporaine, et crée plusieurs chorégraphies de danse-théâtre.

1981 je donne mes premiers cours de danse…
À Paris et à Toulouse  j’anime des cours et des ateliers de danse contemporaine, et crée plusieurs chorégraphies de danse-théâtre.

1991 je deviens maman

1994 une ancienne envie de conter se réveille, un stage avec Henri Gougaud… je commence mon cheminement dans le monde des contes.

Depuis 28 années je conte en tissant des liens entre les mots et le geste : « Mouvements d’elles » et « Caprisse » sont mes deux grands succès.

Écoles, bibliothèques, musées, puis festivals en France et dans des pays francophones (Belgique, Québec), à domicile, en instituts pour personnes en situation de handicap, … J’ai exploré tous ces lieux et leurs publics avec délectation.

Monde par monde, bulle par bulle, voici mon parcours.  Je vous invite à lire ce qui vous attire.
Merci de votre intérêt.

MOUVEMENT ET SENSATIONS

LA DANSE…

Au commencement il y a eu Elle, la danse classique ;
puis le jazz et, enfin, le contemporain.
Élève pour les trois, professeur pour le jazz et le contemporain.

Aujourd’hui j’anime en visio (corona oblige) des ateliers
« TELLES QUELLES, TELS QUELS »
Bientôt vous trouverez sur ce site toutes les infos nécessaires concernant ces ateliers.
Que sont-ils ? Un lieu, un espace pour s’exprimer librement avec ce corps inhérent à notre existence.
Ce même corps, mis à mal par les contraintes et confinements divers, et pas très variés.  

LES MAINS…

sont devenues, pour moi, un élément essentiel pour l’expression, notamment en regardant Maïa Plissetskaïa. La prima ballerina assoluta a réellement créé une présence des mains dans toutes ses interprétations.

Lors d’une pause avec la danse j’ai réalisé un rêve, je me suis rapprochée de la planète du silence  des personnes sourdes et malentendantes.
Là, j’ai appris la L.S.F. (Langue des Signes Française) , dans un premier temps en échanges avec les sourds, puis en suivant des cours et des stages.
Je ne maîtrise pas la L.S.F. et ne remplacerai pas une personne qui la parle couramment… qui la signe allègrement !
Mon envie était de rencontrer ces personnes qui parlent avec leur corps et de découvrir cette langue que j’aime toujours autant.
L’évocation par le signe, pour certains mots, me touchent droit au cœur, directement dans ma chair et mes émotions.

LE MIME…

lui, est arrivé tard (comparativement à la danse) mais en beauté. Mes formateurs étaient deux anciens élèves de l’école Marceau, dont Mauricio Celedon quand il était acteur au Théâtre du Soleil. Me croirez-vous si je vous dis que j’ai totalement oublié le nom de son acolyte. Tout aussi sud américain et excellent mime ce deuxième initiateur au mime était à l’époque acteur-danseur chez Pina Bausch.

Ces deux hommes, loin de se prendre pour des maîtres, m’ont appris quelle mime se cachait en moi et comment la laisser s’exprimer. Je les en remercie chaleureusement.

Puis, la rencontre avec le monde des sourds m’a offert d’autres outils, tout aussi précieux et complémentaires.

LES CINQ SENS…

ont été pour moi des supports de joie, dès l’enfance. Trop à développer ici, une autre fois peut-être.
Professeur de danse j’ai eu envie de les faire intervenir dans les ateliers de danse contemporaine.
Dans ce même temps, il y avait en moi comme un palpitant désir d’aller vers les handicapés sensoriels : aveugles et sourds. Envie de faire quelque chose dans cette direction, mais quoi ?

Le chemin vers les sourds, oeuvrer, partager, construire avec eux, je l’ai fait.
Mais ça ne me suffisait pas…
Il a fallu près de trente ans, avec de multiples tentatives infructueuses, avant que le Musée des Augustins de Toulouse, par l’intermédiaire d’Aurélie Albajar, ne me donne la possibilité d’explorer ces voies tant espérées. De là sont nés les Voyages en cinq sens ®.  Le pas vers la rencontre du monde sans image a peu se faire. Alléluia !

 

 

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